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Aphrodite au Labo de Cléopâtre

Aphrodite a toujours été la souveraine de ce blog qui m’a conduit plus loin que je n’aurais pu l’espérer. Elle est ma source d’inspiration de longue date et semble avoir guidé tous mes pas. Dans la boutique du Labo de Cléopâtre, elle est évidemment très présente à travers ses parfums historiques et ses plantes consacrées.

Elle a encore accompagné la publication de mon livre Fabriquez vos soins naturels de l’Antiquité, grâce au porte-encens Aphrodite au coquillage que j’ai entièrement réalisé sur base d’éléments entièrement naturels – la petite statue exceptée. Une figure qui est devenue mascotte de mon travail par le choix qu’en a fait Céline Morange, directrice de la publication et photographe chez Améthyste.

Néanmoins, la déesse était déjà mon guide, et pensant à ceux et celles qui, comme moi, la portent dans leur cœur tout en ne trouvant pas assez d’objets évoquant son culte et l’ancienne religion, j’avais décidé de créer quelques objets artisanaux.

Il n’y en a pas des tonnes, ce sont souvent des exemplaires uniques, mais vous trouvez sur la boutique du Labo de Cléopâtre quelques pièces dans la lignée d’Echodecythere et mon amour premier pour la belle Cythérée. Parfois, plus que discrets, ils ne se remarquent pas..Et parfois, l’hommage est très clair.

J’ignore si ça a du sens pour vous, mais quand j’ai appris qu’Aphrodite était aussi la déesse des parfums, le lien du blog Echodecythere au projet Labo de Cléopâtre m’a semblé un petit clin d’œil divin. On n’est pas obligé d’y croire, ni même aux anciens dieux, mais pour moi, les choses sont différentes…

N’y a-t-il que des roses dans les produits consacrés à Aphrodite ? Non, mais vous ne ferez jamais une faute à son égard en lui en offrant, car il y en a malgré tout souvent. Est-ce à dire que c’était aussi simple que la symbolique associée à la magie d’amour d’aujourd’hui ? Et bien, là encore, non.

Le culte à Aphrodite, c’était une culture riche, totale, de dévotion mais qui prenait racine dans son lieu d’apparition : les symboles marins lui sont associés, mais aussi les colombes de son char – d’où peut-être plus tard la colombe comme symbole de la paix.

Enfin, Aphrodite, ce sont les coquillages, les bijoux, les parfums de toutes sortes, la séduction, la nudité, mais aussi la gentillesse et le sourire.

Aimez-la follement et aimez follement, c’est encore le meilleur que je peux vous souhaiter dans cette période de fous !

D’autres encens consacrés totalement ou partiellement à Aphrodite se cachent encore dans la boutique du Labo de Cléopâtre. N’hésitez pas à la visiter si vous en êtes curieux. https://www.etsy.com/fr/shop/Lelabodecleopatre?ref=seller-platform-mcnav

https://www.etsy.com/fr/listing/1009021463/porte-encens-temple-grec?ref=shop_home_active_16&frs=1
https://www.etsy.com/fr/listing/812909286/coffret-aphrodite-grand-rituel?ref=shop_home_active_47&sca=1
https://www.etsy.com/fr/listing/571577977/offrande-dexception-pour-aphrodite?ref=shop_home_active_93&sca=1
https://www.etsy.com/fr/listing/893983931/porte-encens-aphrodite-au-coquillage?ref=shop_home_active_39
https://www.etsy.com/fr/listing/1015065376/fabriquez-vos-soins-naturels-de?ref=shop_home_active_11
https://www.etsy.com/fr/listing/893983931/porte-encens-aphrodite-au-coquillage?ref=shop_home_active_39

Enjeux d’une histoire de la beauté

Tout a commencé pour moi avec une coquetterie ordinaire de petite fille et d’un amour de la déesse Aphrodite qui ne s’expliquait pas. Une préoccupation quasi-sacrée qui n’a cessé de m’interroger, de m’émerveiller tout au long de ma vie. Un souci condamnable quand vous faites des études, car trop entaché de préjugés de superficialité. Face à la condamnation, soit on culpabilise, acceptant le jugement, soit on continue. Pas très influençable, j’ai continué jusqu’à créer ce blog, consacré à la déesse et aux questionnements autour de son domaine.

Bien m’en a pris, en vérité, car celui-ci m’a conduit bien plus loin que tout ce que j’aurais pu imaginer, et dans des voies qui ont été tout sauf passagères et de façade. Le fait est que la beauté ne peut être un objet superficiel, mais au contraire essentiel à toute civilisation, la civilisation qui se veut savante, mais aussi celle qui cherche son histoire.

Dans l’Histoire de la Beauté de Georges Vigarello, c’est autant l’histoire de la mode, la conception du féminin au fil des siècles que celle des mentalités et des aliénations, qui nous sont racontées en même temps. Tant il  n’est pas possible de faire l’histoire d’une problématique humaine d’une telle importance sans rejoindre les aspects les plus fondamentaux d’une société.

Lucrèce ne s’y trompait pas, lui qui, en épicurien tenté par une forme d’agnosticisme, avait malgré tout mis Aphrodite au rang de seule divinité dont tout procédait. Dans tout le vivant, en effet, et d’un point de vue initial, la beauté esthétique est signe de santé, quand un aspect repoussant signe carences, usure, maladies, vieillesse – autant de signes distinctifs qui rappellent à qui veut vivre, qu’il faut passer son chemin. Là où les animaux ont également un odorat développé pour les renseigner, l’Homme ne possède presque plus que la vue. La beauté est donc à la base, une question de survie de l’espèce.

Un enjeu qui se voit confirmé dans notre étonnement face aux Vénus du Néolithique qu’on est surpris de voir obèses quand nous n’apprécions plus que la minceur, mais qui manifeste sûrement d’un goût pour les vivantes, celles dont le corps fut assez solide pour survivre et assurer la survie de ses descendants. Car dans les situations de vie très difficiles comme l’était celle des premiers humains, la femme qui vit, survit, porte les enfants, les nourrit et garantit leur santé, c’est celle qui stocke le gras pour en faire des réserves lors des périodes de famines, très courantes et souvent fatales à cette époque.

Le corps idéal garant de la survie s’est ainsi inscrit dans la pierre, débutant du même coup une histoire de l’art dans laquelle l’évolution du corps des femmes surtout – mais aussi des hommes – raconte en creux l’évolution des sociétés, de leurs techniques de survie, de leurs réflexions philosophiques sur la place de l’un et l’autre sexe, la santé, et les techniques d’ornementation, d’art et d’artisanat. Un biais choisi par Umberto Ecco pour ses histoires de la beauté et de la laideur, qui passe par l’histoire de l’art et une véritable érudition pour lire l’histoire occidentale à travers le corps représenté, exposé et conservé comme moyen d’expression de choses signifiantes pour une époque.

Une importance pourtant contestée du point de vue de la civilisation où sciences et techniques sont privilégiées car seules elles permettent à la société d’avancer vers plus de connaissances, de développement, d’espérance de vie, de santé et de bonheur potentiel. Alors, la beauté, dans tout ça ? Et bien, en tant qu’artifice, en se jouant des codes de plus en plus complexes, la beauté construite, élaborée, est d’abord un langage culturelle à fonction sociale très élaborée, où la mise en scène est le moyen que trouvent certaines intelligences pour jouer avec les règles sociales, prendre parfois une place qui ne leur semblait pas destinée et se forger un destin personnel.

C’est l’histoire des grandes maîtresses royales, de la danseuse Théodora devenue reine de l’Empire byzantin, de Ninon de Lenclos, qui passait pour avoir de jeunes amants jusque fort tard, et de toutes les chanteuses et actrices, qui, vieilles encore, étaient toujours sublimées pour leur art et leur maquillage.

Mais l’histoire de la beauté, c’est aussi celle d’une magnifique aliénation et des inégalités sociales entre les hommes – dont on juge de la valeur sur les critères d’intelligence et d’action dans le monde socio-politique – et les femmes, à qui on demande d’abord d’être belles pour accepter de leur concéder, éventuellement, un peu d’intérêt – pourtant toujours minoré socialement, si ce n’est dévoyé pour les plus pauvres et les plus fragiles.

Car au fond, la beauté, sur l’ensemble de l’histoire humaine, c’est une esbroufe : un souci qui permet aux femmes de provoquer le désir, en vue de se faire épouser ou de réussir dans le seul espace qu’on leur a concédé en les sur-occupant à des choses futiles qui ne peuvent nourrir le cerveau de connaissances et de compétences aptes à leur donner une place dans le monde. Et tandis qu’hommes et femmes reçoivent désormais la même éducation, prisonniers de ces représentations culturelles plusieurs fois millénaires, ils n’en reçoivent pour autant ni reconnaissance ni privilèges à égalité.

Alors, une histoire d’inégalités, l’histoire de la beauté ?

Mais oui, tout comme une histoire de survie, de mode, d’art, de mentalités, d’amour, de sexualité, de construction identitaire et une histoire politique.

Tout cela serait-il donc sans importance ? J’ai beau être une femme, j’ai bien conscience qu’un système qu’on a fait perdurer pendant des millénaires ne peut être considéré comme superficiel, à moins de vouloir se leurrer soi-même ou leurrer les autres..

Cet article et ces photos sont la propriété du site Echodecythere. Il est interdit de les reproduire sans l’autorisation de leur auteur.

Le labo au festival Fous d’histoire nov. 2019

Marché de l’Histoire, Compiègne (60)

16 – 17 novembre 2019

Vous suivez, aimez ce blog et connaissez mon artisanat, mon projet, mes recherches et ma boutique sur Etsy ? Peut-être même avez-vous déjà acheté une de mes senteurs de reconstitution ou une senteur inspirée des connaissances et des croyances des gens de
l’Antiquité.
Si vous passez par Compiègne et ses environs ou êtes tout simplement pas loin de l’Ile-de-France, le week-end du 16/17 novembre 2019, je vous attends avec une sélection de produits artisanaux, tous conçus avec ma tête et mes mains, dans une aventure qui a commencé ici-même, par mes blogs WordPress.
Je vous y proposerai encens, parfums poudreux de recettes anciennes, parfums huileux faits uniquement à la main, sans huiles essentielles, et selon les recettes et techniques données par Dioscoride et Pline. Je vous y proposerai aussi des kyphis, bien entendu, les encens emblématiques et très sacrés de l’Egypte ancienne  qui étaient spécifiquement brûlés le soir devant les divinités. Je vous proposerai aussi des coffrets thématiques – appropriés pour des cadeaux raffinés et originaux – et des senteurs d’autres traditions dont les effets bien-être vous surprendront.

 

Mais il y aura aussi les derniers nés : les pendentifs parfums primitifs, aux senteurs brutes et sans liquide à porter comme des bijoux, les poupées de soucis aux plantes amérindiennes et le khôl parfumé d’après la recette de Dioscoride qu’on retrouve ensuite chez Pline.

Ce sera également pour moi l’occasion de vous voir, pour vous d’aborder les produits dans la réalité de leur taille, leurs couleurs, matières, et plus encore leurs odeurs, et le tout par civilisation.
Globalement, la culture antique, surtout gréco-égyptienne est la plus représentée dans ma boutique, mais vous trouverez aussi quelques senteurs indiennes, judeo-chrétiennes, et l’efficacité surprenante et les parfums de quelques plantes ancestrales vikings et amérindiennes.
Alors, je vous attends ici, avec beaucoup de plaisir, le week-end du 16 au 17 novembre 2019 :
LE TIGRE
2 RUE JEAN MERMOZ
MARGNY-LÈS-COMPIÈGNE
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Cet article et photos sont la propriété du site Le labo de Cléopâtre. Il est interdit de les reproduire sans l’autorisation de leur auteur.
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Le Labo de Cléopâtre dans Futura

Consultée par la journaliste Céline Deluzarche sur la recréation du « parfum de Cléopâtre » par deux archéologues, vous retrouverez dans cet article de Futura, mon intervention et ce que je pense dudit parfum. Un sujet que je connais bien puisque j’y travaille depuis déjà plusieurs années.  L’article, vous le trouverez ici :

Diapasmas Cléo

Ce qu’est réellement le parfum de Cléopâtre, les lecteurs de ce blog le savent s’ils le fréquentent depuis longtemps, il s’agit du Détergent, dont la recette, si elle ne peut être reproduite à 100 %, a malgré tout le mérite d’exister, d’avoir ses raisons d’être historiques d’une grande précision. J’en ai parlé il y a déjà plusieurs années ici, entre autres lieux, sur la base de recherches précises sur textes anciens, puisque je suis formée à la recherche en lettres : Du détergent au parfum de Cléopâtre

D’autre part, faisant de l’archéologie expérimentale autour des parfums anciens et ayant d’ailleurs commencé par celui de Cléopâtre, je propose cette fragrance reconstituée au mieux de ce qui est possible – c’est-à-dire pas complètement, mais de façon satisfaisante malgré tout – sur ma boutique Etsy, dérivée en plusieurs produits :

Retrouvez d’autres articles de recherche et d’artisanat autour des parfums de l’Antiquité sur le blog, la boutique du Labo ainsi que sur la Page Facebook, et autres manifestations.

Les senteurs anciennes, c’est beaucoup de Recherche sur textes, de passion, de travail, d’expérimentations, de spéculations et de mains sales. Et de matières premières naturelles qu’on n’aime plus beaucoup toucher…

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Parfum de Cléopâtre

Cet article et ces photos sont la propriété du site Le labo de Cléopâtre. Il est interdit de les reproduire sans l’autorisation de leur auteur.

 

Senteurs de Noël du Labo de Cléopâtre

A l’occasion de Noël, outre les encens traditionnels de Noël dont il a été question sur le blog ici, ici, j’ai créé plusieurs coffrets de senteurs spécifiques antiques et artisanales à offrir ou s’offrir, dans un cadre et un univers particulier, proche de l’imaginaire antique.

  • A la Une, le coffret kyphi lotus d’exception comprend un photophore en forme de lotus formé de coquillages, 10 pastilles de kyphi de lotus et une fleur de lotus bleu, symbole de la Haute-Egypte dans une boîte Ankh, symbole de vie des anciens Egyptiens qu’on voyait dans la main des dieux représentés sur les fresques. La fleur de lotus, outre sa beauté, est un sédatif doux et un aphrodisiaque employés dans l’Antiquité jusque chez les Romains !

 

Coffret kyphi lotus d’exception

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  • Dans le coffret Noël celtique, L’encens des 12 corbeaux – encens purifiant de la culture celtique allemande qui s’utilise en fumigation rituelle dans le foyer du 25 décembre au 6 janvier – a été décliné en coffret accompagné d’un photophore aux symboles celtiques et d’une bougie chauffe-plat. Un best seller de ma boutique artisanale auprès des païens et pratiquants de l’Art du monde entier, qui peuvent ajouter un rituel authentique à leurs pratiques de Yule.

Coffret Noël celtique

Coffret 12 corbeaux 1

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coffret nuit indienne

  • Le coffret Nuit indienne associe un encens antique et artisanal issu de la littérature indienne à une élégante petite boîte dorée siglée de Om et une lampe à ghee que vous pouvez utiliser comme telle bien qu’elle soit livrée avec une bougie chauffe-plat. De quoi se faire une ambiance des Mille et une nuits.

Coffret nuit indienne

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Coffret Noël chrétien

  • Enfin, Noël, c’est aussi et surtout la tradition chrétienne. Dans le Coffret Noël chrétien, je propose donc cette année mon encens Offrande des Rois Mages contenant le meilleur oliban d’Oman et la meilleure myrrhe de Somalie associés à de la feuille d’or, dans sa boîte dorée et nacrée, accompagné d’une bougie de dévotion à l’enfant Jésus, auxquels vient s’ajouter en plus un rouleau de charbon.

Coffret Noël chrétien

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Coffret encens individuel 2

  • Enfin, certains encens sont proposés à offrir en pochette individuelle pour les découvrir parmi les suivants : encens de Gilgamesh, encens de mariage mythologique, encens de sommeil, encens d’Aphrodite et encens de Dionysos.

Pochette encens individuel

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  • Les senteurs du Labo, ce sont aussi des parfums huileux, réalisés selon des recettes authentiques qui nous restent des auteurs de l’Antiquité – les médecins, puisque les parfumeurs ne nous ont rien laissé mais que les médecins avaient des recettes odorantes auxquelles ils donnaient des vertus médicinales.

Je vous propose donc, ce Noël, un parfum huileux de roses et un parfum de fenugrec, issus de Dioscoride, 100 % artisanaux, naturels, sans huiles essentielles et réalisés à la main par mes soins, selon les techniques de macération dans l’huile, comme on le faisait à l’époque.

Coffret parfum de rose

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Coffret parfum fenugrec

Parfum fenugrec 2

Je vous souhaite de très bonnes fêtes de Noël et de fin d’année, accompagnés de ceux que vous aimez et vous souhaite le meilleur pour l’année prochaine. A bientôt sur les blogs ! 

Cet article est la propriété du site Le labo de Cléopâtre. Il est interdit de le reproduire sans l’autorisation de son auteur.

 

Senteurs du Labo de Cléopâtre et authenticité

La Labo de Cléopâtre, c’est un blog et une boutique de senteurs de l’Antiquité que j’ai ouverte sur Etsy. Aujourd’hui, sur mon blog, je vais vous éclairer le lien entre les produits que je réalise et le type de recettes qui les a inspirés. Car la première étape, ce par quoi tout a commencé, c’est la recherche.

Il n’y a aucune qui ne soit issue de mon imagination, même si, bien entendu, il doit y avoir une certaine dos d’invention mais surtout de logique pour combler les manques liés à une recette manquant de proportions ou dont un ou plusieurs ingrédients ont disparu.

Il y a donc des degrés dans la part prise par les textes et celle prise par la re-création, la créativité.

  • La recette est complète : elle comporte des proportions précises et des détails de fabrication

– Parfum sec de roses

– Parfum sec de roses 2

– Parfum antique de roses

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  • La recette est complète mais certains ingrédients qui la composent ne sont plus trouvables, il y a des détails de fabrication

– Kyphi de Dioscoride

– Encens biblique

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  • La recette antique est complète à part quelques proportions non précisées, il y a des détails de fabrication mais certains ingrédients ne sont plus trouvables

– Nettoyant de Cléopâtre

– Parfum de robes

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  • La recette existe uniquement sous forme de liste d’ingrédients qui la composent et plus ou moins de détails de fabrication

– – Kyphi de Galien

– Kyphi syriaque

– Encens de Gilgamesh

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  • Il n’y a pas de recette, juste une liste d’ingrédients utilisés dans telle ou telle région ou telle ou telle circonstance

– Encens d’Aphrodite

– Encens de funérailles romaines

– Encens de mariage mythologique

– Encens de Dionysos

– Encens crétois

– Kyphi de Pylos

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  • Des textes d’historiens ou de botanistes évoquent les effets supposés de quelques plantes, selon les croyances de l’Antiquité

– Aphrodisiaque grec

– Aphrodisiaque romain

– Aphrodisiaque indien

– Encens de sommeil

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Les ouvrages de référence utilisés peuvent être :

  • Des textes littéraires, poésies, mythes antiques, etc…
  • Des ouvrages de botanistes, historiens, naturalistes anciens
  • Des ouvrages de médecins de toute la période antique
  • Des compilations d’extraits de textes antiques par des chercheurs en lettres
  • Des ouvrages d’historiens ou de parfumeurs de l’époque moderne
  • Des ouvrages d’historiens contemporains sur l’histoire du parfum
  • Des ouvrages d’historiens contemporains sur la botanique ancienne

Dans tous les cas, l’histoire de chaque produit vous est brièvement racontée sur chaque fiche produit et plus précisément lorsque vous passez commande et recevez un produit puisque aucun ne vous est envoyé sans papier explicatif.

Cet article ayant l’avantage de rendre simple et clair ce que je fais, je l’enrichirai au fur et à mesure de l’évolution de la boutique et de son enrichissement en produits. Donc, si mes créations de senteurs antiques vous intéressent, n’oubliez pas de mettre cette page en favori.

Ma boutique dans son ensemble pour tout voir en une seule page

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Cet article et ces photos sont la propriété du site Le labo de Cléopâtre. Il est interdit de les reproduire sans l’autorisation de leur auteur.

 

Sexualité : représentation et inégalités

Il y a peu, la lecture d’un article en ligne des Inrockuptibles répondait à une question triviale qu’on a pourtant beaucoup entendu poser : « Pourquoi les hommes nus représentés sur les statues gréco-romaines ont-ils de si petits sexes ? » C’est peut-être d’autant plus sensible que les hommes représentés ont une musculature puissante et que les statues gréco-romaines restent inégalées dans leur perfection.

L’article expliquait que pour la civilisation gréco-romaine, un grand sexe était la marque d’un homme bestial, non civilisé et peu spirituel. Dans notre société, à l’inverse, la taille est une obsession ou un complexe contre lequel il faut toujours lutter. Et face aux représentations de la pornographie industrielle et comparées aux fantasmes occidentaux, les petites bites des oeuvres d’art antiques prêtent à sourire.

Pourtant, beaucoup de représentations artistiques gréco-romaines montrent facilement des hommes à sexes dressés et proéminents. Personnages ithyphalliques, amphores aux phallus dressés, représentations de faunes et de satyres, les images montrent des sexes propres à nous faire rougir comme nous le souhaitions.

Pourtant, c’est vrai que ce sont des images qui n’ont pas grand-chose à voir avec la dignité olympienne et les représentations de l’élite sociale. On ne trouvera pas de héros ou de dieu en érection ou en plein acte sexuel. C’est réservé à des divinités inférieures, liées à la Nature, au culte de la Fertilité, ces histoires où les Satyres passent leur temps à violer les Nymphes. Chez les Hommes, même chose : il nous reste de nombreuses représentations antiques de scènes pornographiques dans lesquelles peuvent se mêler fantasmes et violence et où la vulgarité prévaut.

Héritiers de cette culture, nous avons nous aussi une scission entre la vie sociale ordinaire où les représentations dignes et vertueuses sont la norme tandis que la représentation de la sexualité, violente, bestiale, et sur-fantasmée où l’autre doit être traité en objet pour mieux en jouir se sur-consomme en secret de façon massive et banalisée.

Dans l’Antiquité, justement, on distinguait, comme la religion l’a fait de façon beaucoup plus stricte, le sexe pour se reproduire et le sexe pour le plaisir. L’article citait même le cas d’un Romain condamné pour avoir trop aimé le corps de sa femme ! Faire l’amour à sa femme autrement que pour lui faire des enfants, précisait l’article, c’était la considérer comme une esclave. En soi, le sexe pour le plaisir était déjà considéré comme dégradant pour la femme libre, la citoyenne qui n’avait pas à subir la lubricité -considérée malgré tout comme naturelle – de son mari.

Le sexe pour le plaisir est donc déjà l’apanage de l’homme, la violence qu’il fait subir à la femme, raison pour laquelle il doit aller voir les prostituées qui, non libres, n’avaient pas à mériter le respect. A cette époque où il était courant de mourir en couches, éviter les rapports sexuels à répétition pouvait en effet augmenter l’espérance de vie.

Et les autres femmes, ne méritaient-elles pas de rester en vie ? A l’arrivée du Christianisme, religion d’esclaves, la question ne se pose plus. C’est d’autant plus vrai que les saints des premiers siècles étaient souvent mariés tout en vivant chastement une fois devenus chrétiens, les gens spirituels et tournés vers Dieu n’ayant pas à être préoccupés de sexualité.

Dans la spiritualité asiatique, c’est la même problématique : le sexe enchaîne à la terre, rabaisse et ne permet pas de s’élever. Dans le film indien Fire, qui traite de l’homosexualité féminine des épouses délaissées, une des femmes subit depuis 13 ans la chasteté égoïste d’un mari dont l’ambition est l’élévation spirituelle, avant de trouver l’amour auprès d’une autre épouse délaissée.

Car d’une culture à l’autre, c’est souvent la même histoire : les femmes subissent depuis des millénaires, des schémas culturels desquels elle est plutôt exclue et d’où forcément, elle a du mal à s’épanouir, demander, être exigeante et prendre place dans sa propre sexualité, au point qu’on considère que 40 ans est l’âge auquel une femme parvient enfin à l’épanouissement sexuel.

Un problème d’inégalité que les Occidentaux pensent parfois équilibrer avec des pratiques sexuelles issues du Tantrisme de la main gauche dans lesquelles l’homme donne du plaisir à la femme sans s’abandonner au sien pour devenir immortel. Dans la tradition des yogi, on estime en effet que l’émission du sperme rend mortel et conduit à la mort. Les femmes, bien entendu, sont encore et toujours absentes du véritable objectif convoité – l’immortalité – tout en en étant le moyen.

Avec de telles inégalités dans les manières de concevoir la relation à l’autre dans les différentes cultures, comment s’étonner que le chemin de l’épanouissement sexuel soit parfois si long pour une femme et doive souvent passer par l’avilissement ou au contraire une agressivité qui n’est pas plus souhaitable.

Tant qu’il s’agira toujours, dans la sexualité comme dans la relation, de prendre quelque chose à l’autre, il sera vain d’espérer l’égalité à une échelle plus large.

Nouvel article Labo de Cléopâtre : Phénix et parfums

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Test pack encens découverte de l’antiquité — Eso

Comme vous le savez, j’ai créé une boutique Etsy consacrée aux senteurs antiques. Pourquoi senteurs ? Tout simplement parce que ce sont des parfums indirects, non destinés à entrer en contact avec la peau. C’est donc majoritairement des encens, des parfums d’ambiance que je propose, une pratique très répandue au Moyen-Orient et en Afrique, comme elle le fut dans l’Europe antique, mais moins évidente désormais dans la plupart des pays européens.

Sophie, la première curieuse à m’avoir fait confiance et qui a bien été inspirée pour le nom de son blog, â décidé d’interroger l’usage des encens que j’ai créés à partir des textes anciens, à la pratique de l’Ars magica d’aujourd’hui, qui n’a jamais renié son goût pour le traditionnel et l’ancestral. Une belle occasion pour moi, De découvrir une facette de ces senteurs dans un cadre surprenant, qui rejoint parfaitement l’usage initial qu’ils avaient dans l’Antiquité.

Voici les 4 encens de ma boutique que je propose individuellement et en pack :

l’encens d’Aphrodite, créé à partir de la description d’un culte grec ancien rendu à la déesse de l’Amour.
l’encens de Dionysos, qu’Ovide prétend avoir été créé par le dieu pour son père Zeus
l’encens de mariage mythologique, senteur que Sappho a décrite comme étant celle présente au mariage d’Hector et Andromaque
l’encens de funérailles romaines, qui a été créé à partir de descriptions de testaments mentionnant les parfums exigés par une personne à ses funérailles

Mes senteurs de l’Antiquité 

Merci, Sophie, d’avoir transporté mes encens dans le monde de l’ésotérisme créatif : c’est une belle découverte !

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Bonjour, il y a quelques mois je vous parlais du unbox pack « encens découverte de l’antiquité ». Pour connaître leurs propriétés, j’ai crée une planche à main levée! Résultat au pendule et « réception »: Encens d’Aphrodite: Offrande et dédication à Aphrodite et au féminin sacré, dans le cas du féminin sacré, il faut bien entendu accordé la […]

via Test pack encens découverte de l’antiquité — Eso

Découvrir les épices aphrodisiaques

Parce qu’elles utilisent une nouveauté et des sensations surprenantes dans un monde auparavant sans surprises, les épices introduisent de la magie dans notre alimentation sans en changer les ingrédients de base, juste en provoquant une sorte de réveil. Réveil spirituel, réveil sensuel : si une viande, une céréale, un légume nous nourrit, il est vrai qu’une épice nous interpelle et interroge notre conscience, nous poussant à déployer plus d’attention à ce que nous goûtons pour tenter de comprendre ce qui a changé.

Cette spécificité des épices est allée jusqu’à ce qu’on les qualifie parfois d’aphrodisiaques, en tout cas pour certaines d’entre elles. J’ai voulu mener l’enquête et faire un article sur celles qui m’ont interpellée. Dans cette entreprise, je n’ai pas été seule, obtenant de l’aide que j’avais demandée à l’équipe de L’île aux épices qui m’a gentiment fourni des épices à tester comme je le désirais. J’ai choisi cette entreprise en ligne pour la richesse de produits et d’actualités qu’ils offraient puisque leur site regorge d’informations historiques, anecdotes, recettes et conseils d’utilisation pour chaque produit qu’ils proposent. Et, détail qui va peut-être paraître négligeable mais qui compte pourtant beaucoup : une date de péremption.

En effet, si une épice semble se conserver indéfiniment parce qu’elle est sèche et ne pourrit donc pas, elle perd malgré tout au fil du temps ses qualités aromatiques et ses vertus. Les spécialistes des épices que sont les Indiens ne s’y trompent d’ailleurs pas : normalement, ils n’achètent pas de poudre ou de mélanges d’épices en poudre – plutôt réservés aux Occidentaux – mais concassent les épices juste avant la réalisation de leur préparation pour leur conserver toute leur saveur et leur puissance. Pour suivre leur exemple et profiter aux mieux des épices, je vous conseille d’investir dans un mortier.

En attendant, voici quelques-unes de mes découvertes

Petit fruit d’une liane, sa saveur piquante rappelle effectivement les caractéristiques des épices considérées comme aphrodisiaques, généralement échauffantes, tout comme le désir sexuel mis sous le signe du feu et qu’on retrouve dans des expressions comme « être en feu », « avoir le feu au cul », « être chaud », etc. Le poivre long est censé être un aphrodisiaque pour femmes exclusivement; sa belle forme phallique épaisse à la base et fine en haut nous fait effectivement penser à un sexe masculin.

Herbe aux Satyres de l’Antiquité, elle n’a pas été qu’un condiment, mais aussi un ingrédient privilégié – et redouté- des philtres et potions aphrodisiaques. Voici d’ailleurs ce qu’en disait Ovide dans son Art d’aimer : « Il y a des vieilles femmes qui conseillent de prendre de la sarriette, plante malfaisante à mes yeux, c’est un poison. » A la place, il recommandait l’oignon…Non seulement la sarriette n’est pas un poison, mais n’est pas tue-l’amour comme l’oignon. Au contraire, peu employée dans notre culture malgré son ancienneté, elle gagnerait à mon avis à être découverte, même pour ses vertus aphrodisiaques.

Ce mélange d’épices du Maghreb est celui qui me fascine le plus et avec lequel il faut être un petit peu exigeant. Son mélange, qui peut aller au-delà d’une trentaine d’épices et qui doit forcément contenir au moins un ingrédient aphrodisiaque – dont le plus dangereux peut être la cantharide, mortel – est de loin le plus mystérieux. On peut prendre des risques à le consommer dans sa région d’origine, et en même temps, il n’y a rien à vivre en consommant les mélanges aseptisés des commerces ordinaires où vous ne trouverez que des épices que vous connaissez. Bien sûr, les mélanges varient d’une région à l’autre, mais voici quelques exigences à conserver pour choisir un mélange intéressant : ne l’achetez pas en grande surface où son peu d’épices bien en plus trop balisées ne vous fera pas voyager, mais ne l’achetez pas non plus hors de toute condition garantissant votre sécurité. Le mélange doit contenir environ une vingtaine d’ingrédients dont un au moins a une réputation aphrodisiaque. Enfin, pour le voyage, il doit également contenir des plantes à parfum comme des fleurs, et des épices que vous ne connaissez généralement pas.

Voici une petite merveille rare qui ressemble au poivre de Sichuan tout en s’en distinguant par son étonnante saveur piquante au fort goût d’agrume. La baie est japonaise et utilisée depuis très longtemps. C’est un faux poivre, comme le poivre du Sichuan, et comme son cousin chinois, sa particularité est aussi d’anesthésier légèrement les lèvres et la langue. D’un point de vue gustatif, c’est une surprise, un éveil, quelque chose qui vient mettre un coup de fouet au palais tout en le caressant.

Il paraît que c’est un aphrodisiaque. J’y réfléchissais sérieusement lorsque je me suis souvenue d’une crème aphrodisiaque à appliquer sur les parties génitales et qui était à base de menthol, provoquant de légers picotements, préludes à l’excitation. Et si ces vertus anesthésiantes qui provoquent de légers fourmillements n’avaient pas été employées en cuisine, pour se révéler aphrodisiaques ?

Evidemment, il n’y a pas de certitudes, mais ce qu’il y a de sûr, c’est que la relation entre l’homme et les végétaux qui améliorent sa vie est loin de s’être cantonnée à l’alimentaire…

Nouvel article Labo de Cléopâtre : Faire un parfum huileux (DIY)

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Dans Le labo de Cléopâtre

Aujourd’hui, je vous fais entrer dans le Labo de Cléopâtre, pour vous en faire découvrir tous les aspects, car si la démarche est claire pour moi, il est possible qu’elle soit un peu nébuleuse pour vous.

Le Labo de Cléopâtre, c’est d’abord un blog, que vous suivez parfois, que vous découvrez par hasard d’autres fois. Son nom n’est pas un hasard, car il est né après que j’aie reproduit un cosmétique de la grande reine d’Egypte à partir d’une recette des fragments restants du Kosmètikon, le livre de cosmétiques perdus de Cléopâtre. Je décidai à ce moment-là d’étudier les recettes de beauté de la dernière reine d’Egypte. Mais, soyons honnête, beaucoup sont répugnantes, impossibles à réaliser ou bien contiennent des produits toxiques. Les recettes de Cléopâtre qui nous restent sont trop peu nombreuses et ne sont pas parlantes si elles ne sont pas contextualisées.

  • La base du Labo, c’est donc la recherche. Les livres, les auteurs anciens des genres les plus variés -histoire, botanique, poésie, médecine, compilation, histoire naturelle- sont à la base de toute mon enquête et ma démarche de reconstitution de parfums et cosmétiques antiques. Chez moi, pas de spectromètre de masse, pas de chimie pour analyser le contenu d’un flacon retrouvé. Formée à la recherche en littérature, c’est par le biais des auteurs antiques et des chercheurs modernes sur le sujet que je travaille, dont une grande partie est numérisée dans les bibliothèques spécialisées.Recherche cosmétiques antiques
  • Le Labo, c’est aussi une sorte de bibliothèque-musée : celle des matières premières utilisées dans l’Antiquité, quand elles sont encore trouvables. On trouve ainsi toutes sortes de résines, de racines, de fleurs, d’épices, d’écorces qu’on trouvait autrefois pour créer des produits parfumés. On trouve aussi des huiles spécifiquement utilisées dans l’Antiquité, pour faire les parfums huileux. C’est presque un petit musée, et comme dans un musée, en tant que conservatrice, je rêve de quelque pièce rare que je pourrais récupérer et pense à celles que je possède et qui ne sont pas exactement identiques à celles de l’Antiquité. Et comme dans un musée, le préjugé qui fait des lieux de conservation des lieux morts est faux : la bibliothèque-musée du Labo, ce sont des acquisitions et donc un passé, et beaucoup de désirs et projets, donc un avenir.

Par contre, comme ce n’est pas un musée accessible au public mais fermé comme une bibliothèque privée, c’est un gros bazar dans lequel moi seule me retrouve et où je n’ai pas pris le temps de mettre une seule étiquette sur les bocaux et où beaucoup de choses sont dans leur emballage d’origine. J’aime penser et créer plus que ranger, j’avoue.IMG_5568

  • Mais le Labo de Cléopâtre, c’est surtout un labo, c’est donc un lieu où sont réalisés et testés toutes sortes de cosmétiques et parfums, ceux que je peux proposer à la vente et ceux que je ne peux pas proposer mais que je réalise malgré tout dans le but de recherches et d’acquisition des savoir-faire. En effet, la transmission des gestes n’étant plus possible, c’est en faisant, refaisant, réfléchissant sur ce qui se passe et pourquoi ça se passe que la compréhension est possible. Car il ne faut pas oublier que dans les choix de certaines techniques, il y a toute une histoire de possibilités et d’impossibilités qui se raconte en creux mais qui n’ont jamais été écrits dans les livres. IMG_5152

C’est pour cela que chez moi, il y a des parfums huileux dont la technique a été donnée dans l’Antiquité et que j’ai réalisés patiemment pour la connaissance mais qui sont trop coûteux et fastidieux à réaliser par rapport à l’utilisation des huiles essentielles qui a été une révolution dans l’histoire de la parfumerie. Sauf que, rigoureusement, l’utilisation de la distillation n’est pas historique. J’ai ainsi un parfum antique dont la recette a été suivie à la lettre et dont le parfum de roses est le meilleur que j’aie jamais senti (au premier plan).

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Malheureusement, un blog ne véhicule pas d’odeurs, donc vous n’en saurez pas plus.

  • Enfin, le Labo de Cléopâtre, c’est aussi une boutique Etsy où je vous propose des parfums qui existaient dans l’Antiquité mais d’une forme moins connue que ceux que nous connaissons actuellement et qui, pour certains, ont même été oubliés, comme c’est le cas des parfums en poudre dont je retrouve encore l’évocation dans les livres du XIX ème siècle mais qui ont progressivement disparu des ouvrages sur les parfums antiques. Un parfum sous forme de poudre de végétaux, un encens, ça ne laisse pas de trace au niveau archéologique : résines et plantes, issues de la nature, retournent à la nature une fois en terre, et y disparaissent sans un bruit, sans une preuve de leur passage.

A quoi ressemble la réalisation d’un parfum antique ?

A de la cuisine : je travaille au couteau, au mortier, à la cuillère, à l’huile, au sel, aux aromates, et une fois que le tout est fini, j’ai beaucoup de vaisselle ! Et comme en cuisine, le travail manuel peut parfois être très long !IMG_5102

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J’utilise quand même le mixeur pour les cas les plus compliqués comme le Détergent de Cléopâtre.

Je travaille masquée pour que les particules n’attaquent pas mon système respiratoire à l’usage, et aussi parce que j’ai un terrain allergique -les choses sont vraiment mal faites-!

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Bonne découverte de mon projet, de mon atelier-de « ma tour », comme dit Sophie-.

Pour découvrir les produits de ma boutique

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