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Le Labo de Cléopâtre dans Futura

Consultée par la journaliste Céline Deluzarche sur la recréation du « parfum de Cléopâtre » par deux archéologues, vous retrouverez dans cet article de Futura, mon intervention et ce que je pense dudit parfum. Un sujet que je connais bien puisque j’y travaille depuis déjà plusieurs années.  L’article, vous le trouverez ici :

Diapasmas Cléo

Ce qu’est réellement le parfum de Cléopâtre, les lecteurs de ce blog le savent s’ils le fréquentent depuis longtemps, il s’agit du Détergent, dont la recette, si elle ne peut être reproduite à 100 %, a malgré tout le mérite d’exister, d’avoir ses raisons d’être historiques d’une grande précision. J’en ai parlé il y a déjà plusieurs années ici, entre autres lieux, sur la base de recherches précises sur textes anciens, puisque je suis formée à la recherche en lettres : Du détergent au parfum de Cléopâtre

D’autre part, faisant de l’archéologie expérimentale autour des parfums anciens et ayant d’ailleurs commencé par celui de Cléopâtre, je propose cette fragrance reconstituée au mieux de ce qui est possible – c’est-à-dire pas complètement, mais de façon satisfaisante malgré tout – sur ma boutique Etsy, dérivée en plusieurs produits :

Retrouvez d’autres articles de recherche et d’artisanat autour des parfums de l’Antiquité sur le blog, la boutique du Labo ainsi que sur la Page Facebook, et autres manifestations.

Les senteurs anciennes, c’est beaucoup de Recherche sur textes, de passion, de travail, d’expérimentations, de spéculations et de mains sales. Et de matières premières naturelles qu’on n’aime plus beaucoup toucher…

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Parfum de Cléopâtre

Cet article et ces photos sont la propriété du site Le labo de Cléopâtre. Il est interdit de les reproduire sans l’autorisation de leur auteur.

 

Dans Le labo de Cléopâtre

Aujourd’hui, je vous fais entrer dans le Labo de Cléopâtre, pour vous en faire découvrir tous les aspects, car si la démarche est claire pour moi, il est possible qu’elle soit un peu nébuleuse pour vous.

Le Labo de Cléopâtre, c’est d’abord un blog, que vous suivez parfois, que vous découvrez par hasard d’autres fois. Son nom n’est pas un hasard, car il est né après que j’aie reproduit un cosmétique de la grande reine d’Egypte à partir d’une recette des fragments restants du Kosmètikon, le livre de cosmétiques perdus de Cléopâtre. Je décidai à ce moment-là d’étudier les recettes de beauté de la dernière reine d’Egypte. Mais, soyons honnête, beaucoup sont répugnantes, impossibles à réaliser ou bien contiennent des produits toxiques. Les recettes de Cléopâtre qui nous restent sont trop peu nombreuses et ne sont pas parlantes si elles ne sont pas contextualisées.

  • La base du Labo, c’est donc la recherche. Les livres, les auteurs anciens des genres les plus variés -histoire, botanique, poésie, médecine, compilation, histoire naturelle- sont à la base de toute mon enquête et ma démarche de reconstitution de parfums et cosmétiques antiques. Chez moi, pas de spectromètre de masse, pas de chimie pour analyser le contenu d’un flacon retrouvé. Formée à la recherche en littérature, c’est par le biais des auteurs antiques et des chercheurs modernes sur le sujet que je travaille, dont une grande partie est numérisée dans les bibliothèques spécialisées.Recherche cosmétiques antiques
  • Le Labo, c’est aussi une sorte de bibliothèque-musée : celle des matières premières utilisées dans l’Antiquité, quand elles sont encore trouvables. On trouve ainsi toutes sortes de résines, de racines, de fleurs, d’épices, d’écorces qu’on trouvait autrefois pour créer des produits parfumés. On trouve aussi des huiles spécifiquement utilisées dans l’Antiquité, pour faire les parfums huileux. C’est presque un petit musée, et comme dans un musée, en tant que conservatrice, je rêve de quelque pièce rare que je pourrais récupérer et pense à celles que je possède et qui ne sont pas exactement identiques à celles de l’Antiquité. Et comme dans un musée, le préjugé qui fait des lieux de conservation des lieux morts est faux : la bibliothèque-musée du Labo, ce sont des acquisitions et donc un passé, et beaucoup de désirs et projets, donc un avenir.

Par contre, comme ce n’est pas un musée accessible au public mais fermé comme une bibliothèque privée, c’est un gros bazar dans lequel moi seule me retrouve et où je n’ai pas pris le temps de mettre une seule étiquette sur les bocaux et où beaucoup de choses sont dans leur emballage d’origine. J’aime penser et créer plus que ranger, j’avoue.IMG_5568

  • Mais le Labo de Cléopâtre, c’est surtout un labo, c’est donc un lieu où sont réalisés et testés toutes sortes de cosmétiques et parfums, ceux que je peux proposer à la vente et ceux que je ne peux pas proposer mais que je réalise malgré tout dans le but de recherches et d’acquisition des savoir-faire. En effet, la transmission des gestes n’étant plus possible, c’est en faisant, refaisant, réfléchissant sur ce qui se passe et pourquoi ça se passe que la compréhension est possible. Car il ne faut pas oublier que dans les choix de certaines techniques, il y a toute une histoire de possibilités et d’impossibilités qui se raconte en creux mais qui n’ont jamais été écrits dans les livres. IMG_5152

C’est pour cela que chez moi, il y a des parfums huileux dont la technique a été donnée dans l’Antiquité et que j’ai réalisés patiemment pour la connaissance mais qui sont trop coûteux et fastidieux à réaliser par rapport à l’utilisation des huiles essentielles qui a été une révolution dans l’histoire de la parfumerie. Sauf que, rigoureusement, l’utilisation de la distillation n’est pas historique. J’ai ainsi un parfum antique dont la recette a été suivie à la lettre et dont le parfum de roses est le meilleur que j’aie jamais senti (au premier plan).

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Malheureusement, un blog ne véhicule pas d’odeurs, donc vous n’en saurez pas plus.

  • Enfin, le Labo de Cléopâtre, c’est aussi une boutique Etsy où je vous propose des parfums qui existaient dans l’Antiquité mais d’une forme moins connue que ceux que nous connaissons actuellement et qui, pour certains, ont même été oubliés, comme c’est le cas des parfums en poudre dont je retrouve encore l’évocation dans les livres du XIX ème siècle mais qui ont progressivement disparu des ouvrages sur les parfums antiques. Un parfum sous forme de poudre de végétaux, un encens, ça ne laisse pas de trace au niveau archéologique : résines et plantes, issues de la nature, retournent à la nature une fois en terre, et y disparaissent sans un bruit, sans une preuve de leur passage.

A quoi ressemble la réalisation d’un parfum antique ?

A de la cuisine : je travaille au couteau, au mortier, à la cuillère, à l’huile, au sel, aux aromates, et une fois que le tout est fini, j’ai beaucoup de vaisselle ! Et comme en cuisine, le travail manuel peut parfois être très long !IMG_5102

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J’utilise quand même le mixeur pour les cas les plus compliqués comme le Détergent de Cléopâtre.

Je travaille masquée pour que les particules n’attaquent pas mon système respiratoire à l’usage, et aussi parce que j’ai un terrain allergique -les choses sont vraiment mal faites-!

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Bonne découverte de mon projet, de mon atelier-de « ma tour », comme dit Sophie-.

Pour découvrir les produits de ma boutique

Cet article et ces photos sont la propriété du site Le labo de Cléopâtre. Il est interdit de les reproduire sans l’autorisation de leur auteur.

Mon second blog

Ceux qui suivent ce blog le savent, je me suis intéressée de près aux vrais cosmétiques de Cléopâtre et sur la base d’un mémoire universitaire qui leur était consacré, j’en ai recréé un, normalement issu du Kosmètikon, le vrai livre de cosmétiques de Cléopâtre dont il ne reste que des fragments éparpillés chez des médecins de l’Antiquité qui ont laissé des ouvrages.

Entre deux adaptations contemporaines de la recette et une assez semblable à l’originale, j’ai découvert des choses que j’ai trouvées passionnantes. Je les ai écrites dans un livre auto-publié pour que d’autres puissent reproduire pour eux-mêmes cette recette ancienne et prestigieuse d’un nettoyant visage et corps de la dernière reine d’Egypte.

Quelquefois, la tentation est grande de consacrer quelques articles aux cosmétiques anciens et à ceux de Cléopâtre en particulier, et ce d’autant plus que mes recherches continuent.

Alors, pour ne pas détruire l’unité et la cohérence d’Echodecythere et malgré tout ne pas me priver d’un partage sur mes expériences et découvertes, mes propos sur les cosmétiques anciens et en particulier ceux de la fascinante reine d’Egypte se trouveront ici : Le labo de Cléopâtre

Le blog est tout neuf, et comme tous les blogs, il ne demande qu’à s’épanouir, donc soyez patient.

Bonne découverte.

Echodecythère a un an !

Il y a un an, j’ouvrais ce blog après avoir conseillé à quelqu’un d’en faire un et sans même savoir ce que ça impliquait. Je ne connaissais pas du tout l’univers des blogs, et je n’avais dans la tête qu’un projet général de textes concernant la Beauté et l’Amour sous l’angle des sciences humaines et de photographies avec pour motif récurrent la Vénus de Milo. J’étais persuadée que je ne pourrais alimenter le blog au-delà de 4 à 6 mois.

Voici maintenant 1 an que je le fais avec plaisir et avec la certitude que c’était une des meilleures choses à faire. A tous les niveaux, je me trouve désormais plus riche d’expériences et de satisfactions dont j’ignorais tout !

Si le blog est alimenté grâce à mes articles, sachez que c’est d’abord grâce à votre soutien, votre lecture, votre confiance que cela se fait dans la durée. Car malgré une modeste fréquentation, le site a bénéficié depuis le début d’encouragements et de suiveurs et c’est eux qui fondent les motivations, l’envie, mieux que n’importe quoi d’autre. Un blog, c’est comme un nouveau-né que des tuteurs aident à bien grandir et à qui ils apprennent à marcher.

Grâce à ce blog, j’ai aussi découvert l’univers des autres blogueurs et je compte parmi eux des gens que j’apprécie, qui me font rire, réfléchir, qui m’apprennent des choses et avec qui je partage avec plaisir.

C’est pourquoi, pour cette excellente année passée sur WordPress en votre compagnie et dans la blogosphère, Aphrodite et moi vous adressons un grand merci !